L’Yonne Républicaine – le 09 avril 2016
La courte existence d’Isidore Ducasse
Ce week-end, la Compagnie Le Rideau d’argent donnera, à Épineuil, des représentations de sa dernière création : Lautréamont, l’Aurore d’un nouveau siècle. Bastien Telmon, auteur du texte, et Bernard Guérin, metteur en scène, s’emparent de l’univers à la fois sombre et burlesque du poète Isidore Ducasse, dit le Comte de Lautréamont, mort mystérieusement à l’âge de 24 ans, pendant le siège de Paris, en 1870. Ils s’inspirent librement du Tutu : Mœurs de fin de siècle de Princesse Sapho, des Chants de Maldoror de Lautréamont, de documents et de correspondances sur le Siège de Paris et la Commune.
« En évoquant le monde imaginaire du Comte de Lautréamont et la bataille de Paris, notre propos vise à suivre la courte existence d’Isidore Ducasse, et l’évolution de la vie parisienne en 1870, année agitée. Dans notre histoire deux personnes logent dans un appartement parisien, rue du Faubourg-Montmartre. Au-dessus habite le poète. Les deux sujets, la défense de Paris et la mort opaque de Lautréamont interfèrent, se croisent, divergent pour ne raconter qu’une histoire » expliquent Bastien Telmon et Bernard Guérin. Les nombreux personnages, pour la plupart masqués, sont interprétés par Julien Le Pocher, Axelle Viala et Bastien Telmon.
D. R.
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Ouest France – le 05 avril 2016
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Côté Laval – le 06 avril 2016
Hauts les masques avec Lautréamont
La compagnie du Rideau d’argent se produit au petit théâtre Jean-Macé les 15 et 16 avril. Le spectacle Lautréamont, l’Aurore d’un nouveau siècle, fait la part belle aux masquesL’univers sombre et burlesque de Lautréamont investira la scène du petit théâtre Jean-Macé les vendredi 15 et samedi 16 avril.
La compagnie du Rideau d’argent présente son spectacle : Lautréamont, l’aurore d’un nouveau siècle. « On reproduit l’univers un peu déjanté des chants de Maldoror de Lautréamont », explique Bernard Guérin, metteur en scène. La drôle de poésie de l’auteur se conjugue avec le siège de Paris de 1870, et avec la mort du poète. « Lautréamont, Isidore Ducasse de son vrai nom, est décédé dans des conditions étranges, à 24 ans, dans sa chambre parisienne. » La compagnie du Rideau d’argent s’est servie de ces circonstances pour composer un spectacle burlesque mais à l’ambiance inquiétante. « On est à l’époque du siège par la Prusse. Les Parisiens ont mangé les animaux du jardin des plantes », retrace Bernard Guérin. L’auteur du texte, Bastien Telmon, a mêlé l’aspect historique avec l’aspect littéraire. « On a imaginé deux communards qui se retrouvent dans une chambre avec plein de bouquins. Au-dessus, habite un drôle de personnage… ».
Les trois comédiens jouent la dizaine de protagonistes qui peuplent la pièce, changeant de rôle par le biais d’échanges de masques. Le tout est saupoudré d’extrait des Chants de Maldoror. Après avoir mis en scène Rimbaud, la compagnie du Rideau d’argent continue à mettre en valeur les poètes.